Je suis présentement à Waseda, au moment où j’écris ce bout de truc, dans un café. C’est studieux, vraiment. Dehors, c’est le bordel de l’heure de pointe, dans ce quartier pas si touristique au final.
Ça aide à se sentir bien.
Je me garderais bien de toute analyse. Je vois, c’est tout. Et si ça ne vous plaît pas, alors allez vous faire foutre.
Je ne raconterais que ce que je ressens : une version empirique de tout ça, ni plus ni moins.
Tout se mélange, c’est compliqué. Un énorme élan de couleurs et pas mal de gris aussi. Des gens fatigués, des routines simples souvent foireuses, parfois tristes, ou juste normales. Des décharges avec des parkings de Rolls Royce.
Des filles épuisées de baito pas assez bien payés pour ce que c’est. Des types en costume trop grand, au visage encore juvénile, faisant les rabatteurs/sécurité.
Tiens, juste à la table d’à côté : le type vient de s’endormir sur son PC. Il a l’air de travailler sur quelque chose qui touche à la présentation de produits ou un truc du genre. Il est 14 h. Une deadline ? Un enjeu ? Une volonté de faire un truc qui ne fait pas rêver ?
Il a l’air de ramasser. C’est de la volonté, comme on en trouve partout, vous me direz. Mais il est 14 h.

Je claque ma dernière cigarette. Je n’ai plus de batterie, et pas de papier à portée de main.
Je crois que je vais dormir aussi.
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